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Protocoles scientifiques

Cette page regroupe l'ensemble des dossiers autour des protocoles Antarctique 2.0°C avant publication sur la page Ressources pédagogiques.
 
Biologie des populations de manchots : la démarche scientifique de Lana
Etudier la répartition des sites de reproduction des manchots en péninsule Antarctique

L’Antarctique est le lieu de vie de plusieurs espèces de manchots. On peut en citer quatre : les manchots empereurs, les manchots à jugulaire, les manchots papou et les manchots Adélie. Ces animaux, comme beaucoup d’espèces en Antarctique, sont menacés par le changement climatique et l’impact de l’homme sur les écosystèmes. Par exemple, la montée des eaux, conséquence du changement climatique, pourrait entraîner une diminution de l’espace disponible. Autre exemple, une plus forte fonte des neiges pourrait accentuer le ravinement. Toutes ces modifications de terrains pourraient avoir des conséquences sur l’occupation de l’espace par les manchots.

Lana souhaite étudier et prévoir l’impact des changements climatiques sur l’organisation spatiale des colonies de manchots et les relations interspécifiques.

Le document avec le protocole complet illustré :

L'activité sonore et les fichiers son nécessaires :

La banque d'images associée :

Biogéochimie marine : la démarche scientifique de Clément

L’eau des océans contient des dauphins, des poissons, des algues, … mais aussi des organismes microscopiques, sur lesquels Baptiste travaille. On parle aussi de plancton. Pour vivre et se reproduire, ces petits organismes ont besoin de lumière, d’échanger de l’oxygène et du CO2 avec leur environnement, de nutriments comme les nitrates, mais aussi de nutriments en très petite quantité, par exemple le fer. Ils peuvent venir des roches du continent, des colonies de manchots, ou bien être apportés par les courants marins. Ces éléments peuvent se trouver dans l’eau sous la forme d’ions libres mais la plupart du temps, ils sont liés à des molécules, pour former des complexes. Ces molécules qui peuvent être fabriquées par le plancton et qui se retrouvent dans l’eau sont appelées des ligands et sont essentielles pour permettre aux écosystèmes d’utiliser le fer. L’apport d’un nutriment (comme le fer), lorsqu’il est limitant, permet à un écosystème de se développer et est appelé fertilisation.

Le document avec le protocole complet illustré - et les devinettes :

La banque d'images et le fichier son associés :

La vidéo dont il est question dans le document :

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Microbiologie : la démarche scientifique de Baptiste

En Antarctique, à la surface de la mer, des êtres vivants flottent dans l’eau de mer et sont déplacés par les courants. Invisibles à l'œil nu, ils naissent, meurent, se multiplient et évoluent : il s’agit du microplancton. Ces petits microbes jouent un grand rôle : certains sont capables de capter le CO2 présent dans l’eau de mer et de l’utiliser pour se développer. Ces microbes font la photosynthèse : ils utilisent l’énergie de la lumière pour réaliser des réactions chimiques particulières et se nourrissent notamment du CO2. Mais ces êtres vivants ne se nourrissent pas que de CO2 : ils ont aussi besoin d'autres nutriments. Les nutriments sont tous les composés chimiques qui sont utilisés par les êtres vivants pour se maintenir en vie.

Le document avec le protocole complet illustré - et les devinettes :

Le document avec les données de température et de latitude :

Les fichiers supplémentaires :

Les nutriments sont abondants dans l’océan austral. Cependant, certains nutriments sont moins présents que d’autres. C’est le cas des métaux traces, comme le fer qu’étudie Clément. Ces métaux sont dits “traces” car on n’en trouve que des traces dans l’eau de mer, ils sont présents en quantités très petites dans l’eau de mer par rapport aux autres nutriments. En revanche, ils sont très importants pour les microbes. En effet, ils rentrent entre autres dans la composition des machineries utilisées par les microbes pour récupérer le CO2 et faire la photosynthèse ! On a pu montrer qu’en Antarctique, ces métaux traces limitent la croissance, la biodiversité et l’abondance des microbes.

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